Le FOMO, ou « peur de manquer quelque chose », est une inquiétude croissante chez les jeunes qui ont peur de ne pas participer à tout ce qui se passe autour d’eux. Les réseaux sociaux et les médias en général ont contribué à cette phobie, car ils donnent l’impression que les gens ont une vie plus intéressante que la nôtre.

Dans cet article, je vous propose un tour d’horizon de cette notion :

  1. Le FOMO, c’est quoi ?
  2. Quels sont les effets du FOMO sur les individus ?
  3. Le FOMO, un outil marketing ?
  4. Le FOMO, comment s’en protéger ?

Le FOMO, c’est quoi ?

La définition du FOMO

L’abbréviation FOMO signifie « fear of missing out » en anglais. Il peut être traduit par la peur de manquer quelque chose. Le phénomène est principalement lié aux réseaux sociaux : il incite à rester connecté le plus possible, de peur de passer à côté de quelque chose.

A quoi est dû ce phénomène ?

Le FOMO est dû à une peur, celle de rater quelque chose. Les réseaux sociaux et les médias en général nous donnent l’impression que les gens ont une vie plus intéressante que la nôtre. Nous avons donc peur de ne pas participer à tout ce qui se passe autour de nous.

L’origine du FOMO

L’origine du phénomène remonte à 2011, lorsque les réseaux sociaux ont commencé à se développer. À cette époque, les gens étaient surtout préoccupés par leur image et voulaient montrer aux autres qu’ils étaient heureux et avaient une vie intéressante. Aujourd’hui, le FOMO est devenu un phénomène largement répandu, car les réseaux sociaux ont évolué et nous permettent de suivre l’activité de nos amis et de nos familles en temps réel.

Quel lien avec les réseaux sociaux ?

Les réseaux sociaux ont été créés pour permettre aux gens de communiquer facilement entre eux. Au début, les réseaux sociaux étaient surtout utilisés pour rester en contact avec les amis et la famille. Mais avec le temps, les médias sociaux ont évolué et les gens les utilisent désormais pour montrer leur vie à tous.

En réalité, les réseaux sociaux donnent l’impression que les gens ont une vie trépidante et que l’on rate quelque chose. Il s’agit donc d’un phénomène d’anxiété sociale.

Quels sont les effets du FOMO sur les individus ?

Les effets du FOMO

Comment le FOMO affecte-t-il notre vie ? Comme nous venons le voir, nous avons peur de passer à côté de quelque chose d’important, et cette peur nous pousse à nous connecter sans cesse. Nous voulons voir ce que les autres font, et nous avons l’impression que cela nous manque. Or cette tendance à comparer sa vie à ce que l’on voit sur les réseaux se révèle nocive.

En réalité, les effets sur les individus peuvent être nombreux. Parmi les plus courants, on peut citer l’anxiété, la peur de ne pas être à la mode, la peur de ne pas avoir assez d’amis, la peur de ne pas être à la page, un complexe infondé, etc. C’est pourquoi, en psychologie, on assimile parfois le FOMO à une maladie.

Le danger du FOMO

Le FOMO est dangereux car il peut nous faire passer à côté de nos propres expériences et diminuer notre capacité à apprécier le moment présent. Parce qu’il est basé sur un malaise, il engendre des émotions très négatives. En effet, les médias en général nous donnent l’impression que les gens ont une vie plus intéressante que la nôtre. Nous avons donc peur de ne pas participer à tout ce qui se passe autour de nous. Comme si notre vie sociale n’était jamais à la hauteur du reste de la société.

contact chose promise

Le FOMO, un outil marketing ?

L’utilisation en marketing

Le FOMO est très utilisé en marketing pour inciter les gens à acheter des produits et à participer à des événements.

Voici quelques exemples d’utilisation du FOMO en marketing :

  • Un magasin propose des réductions pour les produits qui ne seront pas en stock très longtemps.
  • Un restaurant propose un menu spécial qui ne sera disponible que pendant une semaine.
  • Un événement est annoncé et les billets sont en vente pour une durée limitée.

Autrement dit, cette technique consiste à faire croire à un prospect qu’il va manquer une opération exceptionnelle s’il ne se décide pas rapidement. En effet, les marques et les entreprises savent que, si elles parviennent à créer une peur chez les consommateurs, elles auront plus de chances de les faire réagir.

Le FOMO, un moteur de consommation

La technique du FOMO en marketing consiste à faire croire au client qu’il risque de passer à côté d’une formidable opportunité s’il ne passe pas immédiatement à l’acte d’achat. En effet, elle est basée sur l’anxiété du consommateur. Or cette peur de manquer une opportunité le pousse à précipiter une décision qui aurait dû lui demander réflexion. Et les technologies – en particulier internet et les medias sociaux – se révèlent très utiles pour alimenter cette anxiété.

Il est donc essentiel de limiter son utilisation, qui relève de la manipulation et peut donc nuire à votre image de marque.

Le FOMO, comment s’en protéger ?

Comment lutter contre le phénomène ?

Voici quelques conseils pour se débarrasser du FOMO :

  • Ne pas trop se focaliser sur les réseaux sociaux : les réseaux sociaux ne montrent qu’une partie de la réalité et ne reflètent pas la vie de tous les jours.
  • Prendre du recul : réaliser que les médias en général montrent une vie plus intéressante que la nôtre n’est pas une raison de paniquer.
  • Faire du sport, sortir et rencontrer des gens : cela nous permettra de nous détendre et de ne pas nous focaliser uniquement sur la technologie.

Vous connaissez le JOMO ?

Maintenant que vous savez tout sur le FOMO… Et si on passait au JOMO ? Un nouvel acronyme « Joy of Missing out » dont la traduction pourrait être « la joie de passer à côté ».
Je vous propose ici quelques conseils pour mettre un peu plus de JOMO dans votre quotidien :

  • Faire du sport, aller au cinéma, se balader, etc. sans utiliser les réseaux sociaux. Pensez aussi aux activités manuelles, excellent anti-stress naturel.
  • Prendre son temps pour déjeuner, faire des pauses, etc.
  • Se concentrer sur ses études ou son travail.
  • Ne pas se comparer aux autres et se concentrer sur sa propre vie.

Vaste programme, n’est-ce pas ?